A-qua de 9 : N°8 mars 2018

Le printemps arrive... nos activités truite repartent en flèche ! 35 000 truitelles Fario sont à l'alevinage depuis janvier. 4 associations de pêche, soit 3 dans le Morbihan et 1 dans le Finistère, se disputent nos poissons. Cette année, c'est une souche bien de chez nous, qui nous vient de la fédé d'Île et Vilaine. La ponte se fait au Favot, à Braspart, puis on bichonne nos œufs et alevins... Tout s'est bien passé. Ces truites feront 5 g d'ici fin avril, et serviront au repeuplement.
 
Ouais, je sais, on voit pas grand-chose. En fait, ces demoiselles de Première aqua font le premier tri des petites farios que vous voyez collées sur le trieur à barreaux. Eh ouais, l'aquaculture, c'est pour les filles aussi. Non mais sans blague...
Par ailleurs, notre activité d'élevage de truites bleues marche toujours aux petits oignons, pour alimenter les rivières à l'occasion de la réouverture de la pêche.

Après l'hiver, on a briqué et brossé les bacs en circuit fermé, pour laréouverture de la vente directe des koïs le 14 mars à 13 h 30. Regardez les photos... On en a des superbes, même si c'est nous qu'on le dit ! Une belle troupe de poissons entre 20 et 40 cm, qui ont 2 à 3 ans... et les alevins de l'an dernier ont donné aussi une super qualité. En plus, on en a assez pour satisfaire la demande. Je crois que ceux qui viendront fêter chez nous les 30 ans de la pisciculture le 24 mars ne pourront pas résister !


Là, ce sont nos nouveautés de l'an dernier, qui ont du succès (chez les élèves en particulier) : les esturgeons baeri (en gris) et les « gulden », avec leurs écussons blancs. Cette année, on en a repris quelques dizaines. Z'ont du style... Non ?

Les élèves de BTS, eux, se font toujours les dents sur des projets d'expérimentation par groupe. Un exemple : ils sont nouveaux, ils viennent d'arriver, couleurs flamboyantes et virilité à fleur de nageoire... Ce sont les combattants !

Les étudiants comptent valider un protocole de reproduction pour cette espèce. En attendant, faut isoler chaque mâle dans son propre seau, et les femelles tournent autour. On a été faire les photos. Ben faut croire que les mâles n'en pouvaient plus. Deux d'entre eux avaient sauté par-dessus bord... On les a remis à leur place. Non mais des fois !

Si, si. Apparemment le mâle voit la femelle à travers la paroi du seau !

Les TS2, eux, sentent le souffle humide de l'examen venir leur souffler au visage. Alors comme on les aime bien, on les entraîne bien. Pour leur premier exercice, on les a emmenés chez M. Kervadec, un ostréiculteur de Locoal Mendon.

But : au contraire des cours, ne pas se taire mais poser un max de questions... pour tout comprendre sur l'entreprise et pouvoir l'expliquer à un jury. Comme il était content de les voir si curieux, il a même offert une dégustation d'huîtres à la fin. Sympa, on r'viendra !

Ben ouais, sur la photo, c'est encore des filles. Et toc !
Et pendant ce temps-là, les TS1 aussi s'occupaient des huîtres... Eh oui, après avoir installé nos tables sur notre nouvelle concession sur les vasières de Penfoulic, on a adopté nos premiers coquillages. On aime travailler avec les scientifiques, alors on s'est inscrits dans le programme RESCO d'IFREMER pour suivre croissances et mortalités. On a récupéré à Larmor Baden (56) les poches contenant des huîtres d'un, deux et trois ans.

Seulement, à notre retour, la marée avait monté... et on a mouillé la chemise pour installer nos huîtres dans leur nouveau petit chez-elles !

Après, la semaine suivante, il faisait beau et la marée était basse. On a ouvert les paquets cadeaux et pesé les huîtres pour faire des lots homogènes. Si avec ça, elles ne poussent pas...


Dernière nouvelle, oh, joie ! A partir de septembre, on va avoir une jeune ingénieure cheffe de projet (chuis pas sûre de mes accords, là...) pendant trois ans sur la Pisciculture du Lycée. Amélie Tagliaferro, bienvenue chez nous ! Elle est déjà superexpérimentée en aquaculture... et elle va tester chez nous des techniques adaptées pour faire de l'aquaculture en ménageant le milieu naturel et l'écologie... dans un contexte d'eau rare. Oh, ça va, on arrête de rigoler ! D'accord, il pleut (juste un peu) en Bretagne, mais tout se dépêche de couler vers la mer, et en été depuis plusieurs années on manque d'eau pour nos poissons. Bref, l'aquaculture durable est une nécessité. Alors Amélie, au secours ! Viens sauver nos truites, et apprendre à nos élèves et aux chefs d'entreprise à utiliser tes Nouvelles méthodes Améliorées !
A-qua de 9 : N°7 décembre 2017

Encore un automne super occupé à Bréhoulou !
Installation de tables ostréicoles à la Forêt Fouesnant. Nos Seconde aqua pataugent avec un bonheur évident dans la vase...

Mais c'est pour la bonne cause ! Jusque là, on faisait nos TP chez un producteur du coin. Maintenant, on a notre propre parc d'élevage... Sûr, on a l'air de préparer le terrain pour une pub pour de la lessive. En fait, on aboutit à de belles rangées d'insectes métalliques, les tables.

Car imaginez-vous que les huîtres, elles, n'aiment pas trop s'envaser, ces petites délicates. Encore un mois, et des sacs de maille en plastiques, les poches, seront agrafés sur les tables, avec dedans des coquillages gros comme des noix. La bouche (la coquille) grande ouverte dès qu'arrive la marée, les huîtres piègent (schlurpp!) le plancton (petites algues microscopiques) et gonflent au fil des mois grâce à toute cette bonne nourriture.
L'an prochain, après avoir vu ce que donne ce premier essai, le prof d'aquaculture marine, Yann RIOCHE, compte bien tout redémarrer avec des bébés huîtres, les naissains. Et on va tout tester : densité, origine... On va devenir des vrais pros !
En tout cas, chaque virée sera une bonne occasion de glisser sans se faire engueuler sur cette bonne vase bien molle.
Les hirondelles sont revenues !
Mais non, je blague. En fait, ce sont nos anciens étudiants de BTS aqua qui sont trop, trop fiers de revenir raconter aux jeunes ce qu'ils ont fait. Il y en a un, Antoine LE CORRE, qui est mareyeur au Guilvinec (il achète, découpe, revend les produits de la pêche), et l'autre, Sylvain BRUN, est responsable d'une ferme d'huîtres perlières à Bali (Indonésie). Si, si... ces coquillages qui sont à l'origine des colliers de perles qu'on voit dans la vitrine des bijoutiers. Classe, non ? Quand on vous disait que l'aquaculture mène à tout - qu'on en sorte ou non ! (L'amphi, c'est le nôtre)

Les TS2 n'ont pas voulu laisser les Term bac pro partir en Irlande sans eux.
Sûr qu'ils étaient jaloux, tu penses. Alors c'est une grosse caravane de Bréhouliens qui est partie sur les routes étroites et cahoteuses, découvrir la bouffe (beuh...), le climat local (comme chez nous, il fait beau plusieurs fois par jour), et surtout les ormeaux, les filières de moules, leshuîtres, tout ça, tout ça, yeah. (dans le tube, il y a les cannes à pêche, qu'est-ce que vous croyez ? Ils perdent pas le nord, nos élèves)

Devinez quoi ? C'est des naissains d'ormeaux. Ça paie pas encore de mine... Faudra des ANNÉES pour que ça pousse. Faut pas être pressé...

On a rapatrié les TS2 au bout d'une semaine, (en fait, je crois qu'ils en avaient assez de faire la cuisine - si on peut parler de « cuisine »)...

Mais les Terminale, eux, ils sont restés plusieurs semaines bosser là-bas grâce aux fonds du programme européen Erasmus +.

Ça fait des CV classe pour trouver de l'embauche plus tard. Sûr, ça paie pas un Quatre étoiles, m'enfin, ils ont l'air plutôt contents, non ?

Et imaginez qu'ils décident de retourner là-bas aprèsle bac. Ça gagne bien là-bas, figurez-vous. C'est peut-être pas Bali, m'enfin... Y'a toujours la Guiness et la chaleur des pubs les jours où il pleut trop...
Enfin, là, il ne pleut pas et tout le monde a le sourire :
Du coup, pour fêter l'anniversaire du programme Erasmus, on a fait un hall d'aéroport et invité les classes à entendre les expériences des grands voyageurs.Visiblement, ça a donné des envies d'ailleurs à certains !

Faut dire que les hôtesses avaient le sourire...

La pêche au trésor, chez nous, c'est tous les automnes. Et c'était plutôt stylé, cette année !
Après l'été, c'est le moment de pêcher les étangs des koïs et des carassins. Imaginez, sous la surface de cette eau trouble on voit vraiment rien. On a bien mis du poisson au printemps, mais qu'est-ce qui a vraiment poussé ? Alors, quand les Première Bac pro ont sorti les épuisettes, ça faisait un peu haricots sauteurs dans les estomacs. R'gardez le travail...

Et le résultat !
 
Allez, bavez pas comme ça sur votre ordi (ou votre smartphone, ou votre tablette). Si vous en voulez une, ou deux, ou dix, z'avez qu'à venir les acheter. Ou mieux ! Venir apprendre à en produire. Y'a de la place en Seconde Pro comme en BTS... Faut juste être motivé (et pas avoir peur de se mouiller).
L'expé, ça redémarre avec les TS1, tous les jeudis !
Bé ouais, chaque année c'est comme ça, on fait pas semblant. Les élèves testent par groupes des protocoles de recherche en vraie grandeur. Par exemple, on teste des aliments pour truites de chez Le Gouessant. Un partenariat qui prend pas l'eau. (Ouais, je sais, c'était facile...). La photo, c'est un autre test, sur les koïs.

Les étudiants en stage au Centre Technique Aquacole
Pour découvrir le métier et apprendre les bons gestes, rien de tel que les stages en immersion. Chaque étudiant en 1ère année de BTS Aquaculture a ainsi la chance de participer aux travaux du CTA pendant une semaine et d'être formé par Christophe. Puis ce sera le tour des Première... Pêche, tri, vente, alimentation.... Y'en a pour tous les goûts. L'occasion de tout tester !
Pisciculture ou ostréiculture ?
Pour étudier ces deux modes de production, les étudiants de BTS1 Aqua ont rencontré en novembre deux producteurs : Guillaume Le Marrec, conchyliculteur (palourde, huître et coque) puis Sylvain Lespagnol, producteur de truite Bio. Tous deux sont des anciens de chez nous ! Les étudiants ont pu les interroger sur les particularités de leur production, de leur environnement, de leur métier. Deux rencontres riches d'enseignements.
À la découverte du bassin versant
Fin septembre, pendant 3 jours, les étudiants de BTS1 Aqua ont étudié la notion de bassin versant sous tous ses aspects : biologie de l'eau et de son écosystème, paramètres physico-chimiques, impact de l'entretien des bords du cours d'eau sur la rivière et la production. Les pieds dans l'eau... Bref, le bonheur.
Encore plein d'événements déjà à l'horizon. Mais ça vous fera du bien d'attendre le prochain numéro pour tout savoir, mais si, mais si...
A-qua de 9 : N°6 mars 2017

Les Term aqua sont rentrés d'Irlande...
en traînant les pieds. Ils seraient bien restés plus longtemps, et même ceux qui étaient un peu frileux rêvent de repartir à l'étranger.
 
On compte bien renouveler l'expérience avec d'autres classes et la promotion suivante, avec notre association BOUGE et le soutien du dispositif ERASMUS +, qui prend tous les frais en charge. Qui disait que l'Union Européenne ne servait à rien ?
Les Première Aqua se sont gelé le nez en Charente Maritime...
Mais ont apprécié tout de même la sortie en mer pour observer les cages d'élevage d'huîtres (mais si ! On dirait des HLM... une poche dans chaque étagère, optimisation des volumes !).
 
Et la grande nouveauté proposée cette année par notre partenaire de Bourcefranc (merci, Vincent GAYET), ce fut la visite d'un élevage d'esturgeons à Saint-Fort sur Gironde. Classieux, les « golden » (en fait, Acipenser guldenstaedtii) avec leurs scutelles blanches (mais pas faciles à manipuler, à ce qu'on dit)...
 
Et on a aimé le double circuit d'eau qui permet de jongler avec les températures et de gérer la maturation au micropoil. Si avec ça, le caviar n'est pas prêt toute l'année, on ne comprend rien à rien. On a aimé aussi : la découpeuse laser de l'entreprise Mulot, grand nom de la fabrication de matériel conchylicole. Zyeutez aussi le soudeur et sa tenue de cosmonaute. Mig et Tig, selon notre guide...
 
Pigé, camarades ? Sinon, allez jeter un coup d'oeil sur votre moteur de recherche préféré.
Les TS 2e année sont allés à la rencontre d'autres territoires et de leurs acteurs.
Du 6 au 10 mars, ils sont partis une semaine avec leurs profs d'éco et de technique à la rencontre des acteurs de l'aquaculture de la Baie du Mont St Michel et du Cotentin. Après un départ retardé pour cause de tempête Zeus, ils ont visité des entreprises aquacoles (producteur de moules AOC du mont St Michel, ostréiculteur de Gouville sur Mer, écloseurs de saumons, un salmoniculteur qui veut se diversifier vers la raniculture... Kesaco ? Ben voyons, l'élevage de grenouilles !) et des organismes professionnels dédiés à la dynamique de cette filière (Organisme de Gestion de l'Appellation d'Origine Contrôlée, Comité Régional Conchylicole de Normandie, Syndicat Mixte pour l'Equipement du Littoral). Et tout ça en cuisinant le soir à tour de rôle !
Une façon de découvrir un autre environnement et des entreprises différentes pour montrer et comparer la diversité des démarches. Une bonne expérience pour ces futurs professionnels et une pédagogie active en vue de l'examen qui arrive.
 
Sympa, les poches australiennes. Plus besoin de se casser le dos pour les retourner... Et ça donne des huîtres bien formées.
Le soir, les gars tiennent à montrer qu'ils ne sont pas manchots en cuisine ! La salade de riz de Glen, un grand souvenir culinaire !
 
Champ de courses pour alevins... Elèves et profs sont aux premières loges.
Jolies truites. La gold est pas mal, hein ?
Et puis comme la Marine Nationale est bonne fille, elle a mené nos TS 2e année en bateau !
Une occasion unique à ne pas rater : embarquement sur les vieux gréements en Rade de Brest ! Le Mutin plus vieux bateau de la Marine, et (la voilà) la Grande Hermine (on a vu la mouette mais pas l'ajonc). Au programme (ce n'est pas à l'examen), échange sur l'Histoire de France, eh oui ! Le Mutin a participé au renseignement des Alliés pendant la 2e guerre Mondiale. Et matelotage sportif intégrant l'utilité des réas et palans - et découverte de la discipline et de la bienveillance militaire !
 
Il était un petit navire-eeuhh...
Mais non, ‘sont pas en vacances. Le chat à neuf queues est juste hors champ !

Après l'effort... ?
A la pisciculture, on se réveille doucement après l'hiver...
Et faut reconnaître que ça a gentiment caillé en janvier. Bref, les koïs ont hiberné. Le cadeau de janvier, oeufs de TAC bleues et Fario, a donné un bon taux de survie de 95 %. Les œufs d'Aqualande et de la pisciculture du Ciron sont nickel, on reviendra ! Ce sont les élèves qui s'en sont occupés, en TP et en stage par deux, avant et après éclosion.
 
A la fin février, on sentait que l'ouverture de la pêche approchait. On a livré nos TAC bleues d'un an, elles font leurs 350 g, sympa au bout de la canne... On avait un client en plus, l'APPMA du Pays de Lorient, bienvenue à eux ! Et le partenariat continue avec celles de Quimper et Questembert. On aura fait la joie des pêcheurs le 11 mars... Certains me lisent peut-être.
En parallèle, comme annoncé auparavant, on a ouvert la vente directe de poissons d'ornement le 15 mars. Ça se précipite ! On a pêché (les Seconde Pro ont été mis à contribution) et trié koïs et carassins ; malgré la rudesse de l'hiver, les poissons étaient en forme.
 
Chez les acheteurs, ils seront tout aussi costauds ! Ce sont les Term aqua, nos vendeurs, tous les mercredis après-midi. Et ça compte pour leur examen ! Ici, on a compris que pour gagner sa vie, il faut savoir bien produire, mais aussi bien vendre ! Alors ils ont même réalisé un koï - book pour mettre en valeur les poissons. On en a quand même 6 000 disponibles !
Une fois les étangs vidés, c'est l'assec, l'entretien des berges et des filets. Le prof d'agroéquipement est aux premières loges avec ses élèves.
On compte sur un partenariat avec des carpodromes qui cherchent des koïs à fort potentiel de croissance (koïs « jumbo ») On a trouvé un partenaire intéressé sur le Lac du Grand Fontenay (45), et on commence à se faire connaître dans toute la France... Mais les chevilles rentrent encore dans les cuissardes ! On ne sera jamais une entreprise, et notre mission, c'est avant tout de former des élèves et de rendre service à la profession.
Et... c'est officiel : on va disposer de nos propres surfaces de production d'huîtres, à la suite du départ en retraite d'un producteur de la Forêt-Fouesnant. Jusque-là, on faisait nos TP chez des partenaires... Mais maintenant, faut boucler notre investissement en structures, lancer le cycle et suivre de près. Un challenge qu'on est prêts à relever !
Dernière nouvelle ! Quand je vous avais dit qu'on avait aimé les esturgeons à Saint-Fort. Eh ben maintenant, on a les nôtres, et toc !
Juste arrivés, les guldenstaedtii... classieux, les scutelles blanches et le nez pointu. On dirait une armure, non ? On rêverait bien de caviar nous aussi, mais... on laisse la réalité aux pros !

A-qua de 9 : N°5 Octobre 2016

Aqua de 9 N°5, Octobre 2016 : Un été au soleil... et une rentrée itou !
Mais non, ce ne sont pas des photos de vacances, mais non, mais non ! 7 élèves de Terminale Bac pro aqua et 2 étudiants de BTS 2 aqua ont passé 5 jours aux Glénan dans le cadre de leur cursus en section sportive Plongée -sauvetage côtier. Les élèves de Terminale se formaient au niveau 1 de plongée. 6 élèves / 7 ont obtenu leur diplôme. Bravo à eux !
 

Les étudiants quant à eux étaient formés au classe 0 (diplôme professionnel de plongée) et ont obtenu tous les 2 leur examen. Une bonne carte de visite sur un CV !!
Dès la rentrée, les Seconde aqua se sont fait offrir une journée d'intégration en bord de mer, avec leurs camarades de la section agricole.

Balade et pause au soleil sous les pins... on a le sourire !
 
Fin du mois, le ciel pignait un peu mais le cross a mis le sourire sur les visages... Ambiance !
 

Et pendant ce temps-là, les Terminale aqua aussi prenaient un bon bol d'air humide et frais... en Irlande.
A Bréhoulou, on aime ouvrir nos élèves au vent du large ! Ça leur fait du bien... et au CV aussi.Et le dispositif européen Erasmus + nous a permis de lancer ce projet, après quelques années de jumelage avec la Norvège. Bref, à part deux ou trois qui sont restés sur le plancher des vaches, Samuel ORION, l'enseignant de technique aquacole, Mme GOUSSET, la Proviseure, et Dominique L'HELGOUALCH, prof d'anglais, sont allés déposer nos coucous dans les entreprises aquacoles irlandaises... Regardez nos héros, sur la photo 4. La deuxième équipe attend son tour...
 
 
Et les TS2 aussi se baladent ! Y'a pas de raison... Les étudiants en 2ème année de BTS Aqua ont planché en classe sur les différents signes de qualité développés par les mytiliculteurs (CCP, STG, AOP, Label Rouge, AB). par une belle journée ensoleillée, nous sommes ensuite allés sur le bassin de Pénestin pour voir l'initiation de la démarche STG (Spécialité Traditionnelle Garantie) et son application dans une entreprise. Les étudiants ont ainsi pu questionner M. Tobie, mytiliculteur et président du secteur II Moules et autres coquillages au CNC puis aller voir les bouchots à la pointe de Bile.
 
Pour continuer la journée, nous avons visité le site expérimental et pédagogique en aquaponie du lycée de Guérande. Des étudiants très intéressés par ce système intégrant culture et aquaculture !

La pisciculture de Bréhoulou, connue et reconnue ! Faut croire qu'on n'en fait pas encore assez : un pisciculteur est passé fin juin nous prendre 40 % de notre effectif de koïs. Elles ont retraversé la France en sens inverse avec lui... Bye bye !
L'été a été super pour la pousse : carassins rouges et jaunes, et koïs ont tiré profit de la chaîne alimentaire mise en place au printemps. Certaines koïs de 2015 font déjà 30 cm! Bonne couleur, bon taux de survie, nickel.
Les alevins de 2016 aussi ont bien grandi ! De 1 cm tout mouillés, ils ont atteint 30 g fin septembre... et les Voile de Chine, c'est un succès aussi.
Bref tout baigne dans l'eau des étangs (je sais, c'est un peu facile), mais aussi auprès de nos clients. Les acheteurs repartent avec plus d'animaux que prévu... et ont fait des super réalisations de bassins de jardin avec nos poissons !On a atteint les objectifs fixés pour la vente directe cette année. La pêche et les tris se feront à partir du 11 octobre, tout l'hiver ; et la vente directe rouvre le 15 mars 2017, avis aux amateurs ! Le module de formation à la vente a débuté pour les Terminale, piloté par M. ORION et Mme GUERET-BARIL, sa collègue de français-communication. On les mettra à l'épreuve du terrain au printemps.
Parce qu'on veut faire plaisir (mais si, mais si!) on a accédé à la demande des Bac Pros, qui voulaient mener leur petit élevage de guppys pour agrémenter leurs aquariums. Les petites bêtes ont prospéré dans un petit bassin avec l'eau des étangs, avant d'être ramenées à l'abri pour l'hiver.
 
L'expé : les partenaires de la filière apprécient le sérieux de notre travail. Et c'est un plus pour les élèves...
En salmo, RAS, croissance normale des truites ; on redémarre une expérimentation avec notre partenaire, Le Gouessant. Confiance réciproque, et ancrage professionnel pour le Lycée... que du bonheur. Là, nos BTS 1e année pêchent 100 truites, les anesthésient, et les pèsent pour vérifier la croissance du lot.
Attention, dit M. RIOCHE, prof de technique qui surveille les opérations : 100 poissons, ni 99, ni 101 !

Résist-3A, c'est fini ! Nos partenaires de projet de recherche CASDAR, l'ITAVI et l'ANSES, sont satisfaits de la prestation qu'on leur a fournie.
En spiruline aussi, le projet CASDAR a marché comme sur des roulettes. Notre ancienne élève, Amélie BAYARD, a pu prouver les intuitions de l'équipe menée par Jérôme MAHIEU, notre Grand-Maître en spiru, et pour elle c'est aussi un succès : elle a trouvé au rebond juste l'embauche qu'elle voulait. Bravo, Amélie, et bon vent !
Aqua de 9 n°6, c'est pour décembre... A + pour de nouvelles aventures !
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